dimanche 13 mars 2016

LES 12 et 13 MARS 2016, TOUS ENSEMBLE CONTRE LA MISE A MORT DE L’EDUCATION NATIONALE !

LES 12 et 13 MARS 2015,
TOUS ENSEMBLE CONTRE LA MISE A MORT
DE L’EDUCATION NATIONALE !


Le constat est alarmant : le système éducatif français s’est effondré, 20% des élèves ne maîtrisent pas le français en arrivant au collège.
Même constat à 15 ans (et 22,5% ont des difficultés en mathématiques), 10% des jeunes de 17 ans ne maîtrisent pas la compréhension de l’écrit et 5% peuvent même être qualifiés d’illettrés !
Face à cette déchéance, le gouvernement multiplie les réformes inefficaces, inégalitaires et participe activement àniveler vers le bas en privilégiant les enjeux économiques à court terme plutôt que la réussite et le bien-être des enfants, seuls garant d’une prospérité à moyen - long terme.

NOS ENFANTS SONT SACRIFIES !

Après le Lycée en 2010, le Primaire et les Rythmes Scolaires en 2013, c’est la destruction du Collège qui est prévue pour septembre 2016 !

Ces réformes sont :
- INEFFICACES : les études et leur mise en place démontrent qu’elles ne permettent pas aux élèves de mieux apprendre !
- INÉGALITAIRES : c’est une TERRITORIALISATION de l’Education qui renforce ainsi les inégalités de l'offre scolaire entre grandes villes, campagnes et banlieues.
- Elles participent à UN NIVELLEMENT VERS LE BAS :
la perte d’heures de cours (540h au collège) 
les savoirs bradés au profit de l’animation (TAP, EPI…)
 l'effondrement des exigences
la restriction des choix d’options (disparition du latin, du grec, des sections bilangues, etc.…)
- DES ENJEUX ECONOMIQUES CACHES
Malgré le but affiché de l’intérêt des enfants, ces réformes suivent en fait des principes économiques et comptables et retentissent sur la vie économique en France.
Déjà, ne l’oublions pas, elles sont appliquées avec nos impôts !
Par un mécanisme de vases communicants, elles monopolisent moyens financiers, matériels et humains, et empêchent de s’occuper de vraies priorités, que ce soit dans le domaine de l’Education ou non.

Par exemple les budgets alloués à la mise en place de la réforme des rythmes scolaires par les collectivités territorialesne sont plus disponibles pour d’autres priorités (entretien des locauxassociations culturelles et sportives, voirie, sorties scolaires, festivals…).

Ainsi avec ces réformes on observe :
- Une augmentation des impôts locaux (gestion des « rythmes scolaires » par les collectivités)
- Des parents de plus en plus mis à contribution (activités payantes, appel au bénévolat…)
Une mise en concurrence privé/public accrue
- Des économies à court terme avec la réforme du collège (suppression des options, sections bilangues etc…), mais au détriment du niveau scolaire…

L’éducation ne doit plus servir de variable d’ajustement budgétaire mais assurer l’avenir de nos enfants !

La baisse du niveau scolaire ne peut qu’engendrer une situation économique 
encore plus précaire  (croissance, retraites...) !

D’ailleurs une étude de 2010 de l’OCDE démontre l’impact sur le PIB du pays que pourrait avoir l’amélioration des résultats aux évaluations de PISA. Cela se chiffre à plusieurs milliards pour une amélioration de 25 points pour la France par exemple.

Education et croissance économique sont intimement liées !
De plus, le chômage dépend entre autres facteurs de cette croissance économique. L’éducation joue un rôle essentiel pour l’amélioration ou la dégradation des performances de la France dans le moyen-long terme !

Alors pourquoi s’entêter dans ces réformes ?
Peut-être pour formater une main d’œuvre docile pour répondre aux exigences du monde économique et de l’entreprise, tout en sacrifiant le goût d’apprendre, les exigences intellectuelles et la créativité.

NOUS SOMMES TOUS CONCERNÉS !
ENSEMBLE TOUT EST POSSIBLE !

RDV LES 12 et  13 MARS 2016 pour demander L’ABROGATION DE CES REFORMES BUREAUCRATIQUES, INÉGALITAIRES ET INEFFICACES,  IMPOSÉES SANS CONCERTATION !

REJOIGNEZ NOUS : sur FACEBOOK : LA PAGE,   EVÉNEMENT - Le site : www.reformeducollege.fr
A télécharger : TRACT pour les PARENTS - TRACT pour les ENSEIGNANTS
A télécharger : Le VADE MECUM du manifestant (comment organiser sa manifestation)



CES REFORMES...

LA REFORME DU LYCEE (2010) EN BREF
- En seconde : 80% d’enseignements communs et 2 Enseignements d’Exploration (EE).
Ils devaient permettre une découverte de disciplines nouvelles et ouvrir des horizons aux élèves (interdisciplinarité). Mais le rééquilibrage des filières n’a pas eu lieu.
- Renforcement de l’autonomie des établissements avec pour objectif de mieux adapter l'offre éducative aux besoins des lycéens. Mais ce sont les inégalités et concurrences entre établissement qui accroissent.
- Accompagnement Personnalisé (AP), un dispositif qui devait aider les élèves. Finalement il n’a pas d’impact sur le décrochage ni sur le redoublement. Contrairement à son nom, ce n'est pas un suivi individualisé des élèves mais constituent souvent une perte de repères !
- Orientation et projet personnel de l’élève : restriction des choix d’options.
- Passerelles possible d’une filière à l’autre grâce à des stages.
- Contenu et programmes : perte d’heures de discipline fondamentale au profit des EE et AP, mise à mal du contenu disciplinaire surtout en Histoire et SES (Sciences Economiques et Sociales)…
Même si les études montrent que cette dernière n’est pas efficace, voire délétère, on tente d’appliquer les mêmes recettes au collège.

LA REFORME DU COLLEGE (2016 ?) EN BREF
Prévue pour la rentrée 2016, c’est quasiment un copié-collé de la réforme du lycée. Avec tout autant d’inefficacité et d’inégalités !
- Réduction massive des heures d'enseignements  fondamentaux (540h sur le cursus) !
- Autonomie des établissements ? Un moyen pour l'Etat de se désengager, un paravent de la dérègelmentation ! Inégalités territoriales : accroissement de la différence d’offre scolaire entre grandes villes, campagne et banlieues !
- Les savoirs ? Bradés au profit d’activités chronophages et inefficaces (EPI) !
- Sections européennes ? Supprimées !
- Option Découverte Professionnelle (3h) ? Annulée !
 - Sections bilangues ? Sacrifiées ! (maintien de 100% des bilangues tout de même "dénaturées" dans l'académie de Paris contre 5% dans celle de Caen)
- Options grec et latin ? Supprimées !
- Accompagnement Personnalisé (AP), un soutien individualisé ? Mensonge !

Pourquoi restreindre les choix des langues, des options tout en défendant un collège adapté à tous les élèves alors que dans les faits les parcours s’uniformisent ?
En quoi la baisse des exigences (baisse des exigences en fin de collège, niveau A2 en LV), la réduction du nombre de notions en mathématiques et en sciences vont faire de nos enfants de meilleurs professionnels ?

SOUS COUVERT DE PEDAGOGIE, L’ETAT NE FAIT QUE DES ECONOMIES AU DÉTRIMENT DE NOS ENFANTS

L’Etat économise 2 milliards  sur 10 ans avec la fin du redoublement
La suppression de l’option découverte professionnelle, des classes bilangues et sections européennes, du latin-grec, et la diminution des heures de cours dans les cursus : c’est 712 320 000€ d’économie par an.


LA REFORME DES RYTHMES SCOLAIRES (2013) EN BREF 
Elle est mise en place par 2 décrets (non débattus à l’Assemblée) et contre l’avis du Conseil Supérieur de l’Education :

Décret Peillon (24 janvier 2013) :
·         45 min de cours en moins chaque jour remplacées par des activités (ou pas selon les possibilités des mairies)
·         Cours le mercredi matin, soit 5 matins consécutifs
Objectifs : alléger les journées de cours, favoriser les apprentissages, offrir des activités à tous les enfants.

Décret Hamon (8 mai 2014) :
·         Possibilité de regrouper les activités sur un après-midi
·         Cours le mercredi matin
·         Les autres journées restent identiques
Objectifs : faciliter la mise en place des activités pour les mairies, exit l’allègement des journées de cours.

BILAN constaté sur le terrain :

Inefficacité : 5 jours consécutifs ne permettent pas de mieux apprendre ! 74% des enseignants jugent que la réforme a un impact négatif sur les apprentissages !
Inégalités : différences d’horaires, de qualité d'activités d’une école à l’autre, activités payantes ou pas selon les communes.
Coût prohibitif : pour les parents, les collectivités, le gouvernement : avec VOS IMPOTS ! (1 milliard d'euros/an)
Fatigue accrue des enfants : tous les témoignages convergent !
Discrimination des enfants porteurs de handicap : seul 1/3 des enfants handicapés ont accès aux activités périscolaires !
Insécurité : augmentation des incidents car contraintes d’organisation, manque d’animateurs, de matériels et de locaux.
Déstructuration de l’environnement de l’enfant (repères espace-temps).

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