mercredi 26 août 2015

Question rythmes scolaires, à #Marseille , difficile de faire pire que l’an dernier

Après deux années de cafouillage, la réforme commence à se mettre en place à Marseille, avec le démarrage, mardi, des inscriptions aux activités périscolaires.

« Depuis lundi le téléphone ne s’arrête pas de sonner», affirme la standardiste de l’IFAC. Beaucoup de parents sont inquiets et ne veulent pas revivre les mêmes problèmes que par le passé ». L’institut de formation et d’animation est devenu leader sur le marché de l’organisation des temps d’activités périscolaires (TAP) après avoir remporté la plupart des appels d’offre dans les écoles des 4e, 5e, 6e 7e, 11e et 12e arrondissements de Marseille. L’IFAC a été l’un des premiers, hier, a ouvrir le bal des inscriptions pour les TAP, d’autres associations s’y mettent aujourd’hui, en même temps qu’auront lieu les inscriptions cantine. « Au téléphone les gens sont souvent affolés. Généralement, ils appellent la mairie, qui les renvoie vers nous », indique le Centre de culture ouvrière (CCO), autre prestataire.

A moins d’une semaine de la rentrée scolaire, l’organisation des activités périscolaires se met progressivement en place, après deux ans de politique de l’autruche de Jean-Claude Gaudin. Le maire (Les Républicains) de Marseille s’était depuis le début opposé à la réforme des rythmes scolaires, pour des questions politique, puis budgétaire. Un sujet dont il n’ignore cependant pas la portée. Ministre de la ville du gouvernement Juppé de 1997, il avait expérimenté sans succès les après-midi sans cartable. L’associatif intervenait dans l’espace scolaire. La question des temps scolaires, un sujet récurent parmi les politiques.
Le petit Jules qui fera sa rentrée en moyenne section à l’école Neuve Sainte Catherine à Marseille n’était certainement pas encore né. Cette année, sa maman envisage la rentrée avec sérénité. « Ça a l’air plus sérieux que par le passé. Il y aura du théâtre, de la lecture, du conte.» Elle garde en mémoire la multiplication des intervenants, les activités qui relevaient d’avantage de l’occupationnel que du projet pédagogique.
Au centre social voisin de la Corderie, la plupart des salariés ont avancé leur retour de congé pour préparer la rentrée. Elisabeth Caruette, directrice de la MPT et centre social gère avec l’IFAC 8 animateurs et 5 professeurs d’activités entièrement dédiés aux TAP. 5 groupes scolaires, soit 300 élèves sont concernés. Le centre profite d’une certaine expérience dans le domaine et travaille de longue date avec les écoles.

L’école inspire confiance

La Maison des pratiques artistiques (danse) y a pris ses quartiers. David qui fait ...

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