mercredi 22 juillet 2015

Martigues: un an après, quel bilan pour les NAP?

Les Nouvelles Activités Périscolaires vont entamer leur deuxième année. L'occasion pour la ville de Martigues de tirer un bilan sur cette semaine de cinq jours, destinée à alléger et optimiser l'apprentissage des élèvesIls sont maintenant loin les mercredis matins de repos. Un an après l’adoption de la réforme sur les rythmes scolaires, les communes françaises ont, tant bien que mal et selon leurs moyens, mis en application la semaine des cinq jours pour les élèves de primaire (maternelle et élémentaire).

L’objectif du gouvernement était clairement, en proposant cette loi, d’alléger les journées de classe des petits Français (qui, selon une étude, subissent l’une des plus fortes concentrations d’enseignement par jour dans le monde) et d’utiliser ce temps disponible à diverses activités culturelles ou sportives. Depuis septembre 2014, donc, Martigues, comme toutes autres communes, a dû se plier à cette nouvelle organisation pour un meilleur apprentissage dans des conditions optimales : « On ne peut pas encore vérifier les bienfaits de ces nouvelles activités sur les résultats scolaires des enfants. Il faudra attendre, selon moi, quelques années, estime Annis Kinas, adjointe à l’éducation. Par contre, avec la matinée du mercredi en plus, les enseignants sont formels, les élèves sont fatigués. Et beaucoup d’entre eux nous ont expliqué qu’à partir du jeudi après-midi, ils dispensaient des cours plus légers, et évitaient les matières difficiles qui demandent beaucoup d’attention. »

A Martigues, ces temps de créativité et de partage ont été appelés NAP, nouvelles activités périscolaires. Elles ont lieu deux fois par semaine (mardi et vendredi ou lundi et jeudi selon les deux secteurs établis par la Ville) de 15 h à 16 h 30. Sur les 4 595 élèves que comptent les seize établissements primaires, environ 3 600 ont été inscrits à ces nouveaux ateliers : « Ça a été un an de préparation, se souvient l’élue. Nous avons dû faire pas mal de modifications notamment dans les plannings des Centres d’Initiations Sportives. Il fallait aussi tenir compte du rythme des enfants. Ne pas leur imposer, par exemple, une deuxième séance de sport dans la même journée. Sur le papier c’était calé. Dans la pratique, nous avons rencontré des problèmes. Jusqu’à la Toussaint, ça a été un peu le flou. » 

Les NAP sont menées par 12 coordinateurs, 170 animateurs (dont 25 enseignants), 54 ATSEM (agents territoriaux spécialisés des écoles maternelles), 27 agents polyvalents auxquels il faut ...

Suite de l'article sur Maritima : http://www.maritima.info/actualites/vie-des-communes/martigues/6858/martigues-un-an-apres-quel-bilan-pour-les-nap-.html

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