jeudi 30 avril 2015

#Aix : Les socialistes "TAPent" sur la majorité

Créneaux trop courts, manque de diversité dans les activités, hausse des tarifs de garderie... Rien ne va plus.


Qui mieux que les socialistes pour décrypter la fameuse réforme des rythmes scolaires qu’à Aix, la majorité de droite brandit comme prétexte pour attaquer le gouvernement dés que l’occasion s’en présente ? Après un conseil municipal pour le moins agité le 20 avril dernier, la section PS aixoise souhaite s’exprimer à nouveau sur la légitimité des nouveaux rythmes, et dénoncer la hausse «injustifiée» des tarifs appliqués pour les TAP et les garderies.

Le 29 avril, cette mise au point a été opérée par les élus d’opposition Gaëlle Lenfant, Noëlle Ciccolini et Edouard Baldo, et le secrétaire de section Cyril Di Méo: «La mise en place des nouveaux rythmes s’est faite dans le chaosrappelle ce dernier, et depuis, les mauvaises nouvelles se succèdent!» Le premier projet d’application de la réforme proposé à l’été 2014 par la mairie (début des cours à 9h, horaires décalés, pas d’activités périscolaires) avait en effet été massivement rejeté par les parents d’élèves. La seconde mouture, «a minima» déplore Cyril Di Méo, revenait à un début des cours à 8h30, avec garderie de 15h45 à 16h30 et classe le mercredi matin.

Et les temps d’activités périscolaires (TAP), dans tout ça ? «Les familles attendaient des activités de type loisirs, avec de la culture, des arts, du sport...» témoigne Noëlle Ciccolini, or, on constate une volonté de la municipalité de ne pas proposer ce type d’activités aux enfants». Démonstration est faite par Gaëlle Lenfant: «41% des référents TAP sont des enseignants, indique t-elle, ce qui peut paraître une bonne idée. Mais en l’absence de consignes précises sur le contenu des activités, que fait l’enseignant ? Il enseigne ! L’école après l’école, précisément ce que veut éviter le gouvernement avec cette réforme!». On comprend mieux pourquoi 90% des personnes sondées à Aix sur cette réforme, d’après la commission mise en place pour suivre la mise en application des nouveaux rythmes, estiment que leurs enfants sont trop fatigués après l’école, là où ils devraient plutôt se voir proposer des activités ludiques, reposantes, «sans oublier un fait essentiel, rappelle Gaëlle Lenfant, cette réforme a été faite pour que les enfants défavorisés accèdent comme les autres à des activités sportives et culturelles que leurs parents ne peuvent pas forcément leur offrir».
La question de la gratuité a donc été remise sur la table par les socialistes, aussi remontés que ...

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