Cette réforme des rythmes scolaires aura vu se succéder jusqu’à 3 ministres
différents tellement elle aura été sujette à polémique !
La dernière en date, Mme Najat Vallaud-Belkacem, a été
nommée juste avant la rentrée des classes le 26 août 2014.
Même si son prédécesseur, Benoit Hamon, avait déjà tout
préparé avant son arrivée au ministère, c’est cette « reine
de la com’ » qui a eu la lourde tache de faire face aux
mécontentements inhérents à cette réforme.
Et des mécontents il
y en a !
Car cette réforme ne va pas
dans l’intérêt de l’enfant, non seulement dans sa mise en place mais aussi dans son fondement !
·
L’ancienne
ministre du Droit des Femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, qui se
voulait la « ministre de l’Egalité » devrait savoir que
diminuer le temps scolaire des enfants sur la journée, au profit d’activités
l’après-midi, défavorise le travail
des femmes.
·
Cette
organisation favorise les inégalités des chances de réussite. Cette
réforme ne fait qu'augmenter les inégalités déjà existantes au lieu de les
réduire !
Les enfants "privilégiés" (locaux, personnels, matériels disponibles...) le sont encore plus, les autres restent délaissés... cette réforme creuse les écarts !
Les enfants "privilégiés" (locaux, personnels, matériels disponibles...) le sont encore plus, les autres restent délaissés... cette réforme creuse les écarts !
C'est encore plus flagrant avec les enfants en situation de handicap qui nécessitent une Aide de Vie Scolaire (AVS) !
Creuser les
inégalités et défavoriser le travail des femmes, ce sont deux des raisons qui
font que l’Allemagne remet en
cause cette organisation (cours le matin / activités l’après-midi) qui
était généralisée là-bas.
·
Les
temps périscolaires supplémentaires, qui découlent de la réorganisation des
temps scolaires, coûtent chers et
sont difficiles à organiser.
Même à Lyon, où la nouvelle ministre pouvait se vanter
qu’elle soit, avant la réforme des rythmes scolaires, « une collectivité proactive sur la
question des temps périscolaires », alors qu'aujourd'hui, avec cette réforme, les activités
deviennent payantes à Lyon, ajoutant des charges aux parents et
oubliant au passage le principe
d’égalité d’accès si cher à Madame
la ministre...
Sachant qu’un de ses mentors, Ségolène
Royal, exprimait clairement que cette réforme des rythmes
scolaires était mal menée et qu’il aurait mieux valu la tester avant de
l’imposer à tous de la sorte,
Sachant que le bilan de l’année 2013-2014 dans les 4000 communes
où la réforme a été appliquée est majoritairement négatif (surtout
en termes de réussite scolaire),
Sachant que le Premier Ministre, Manuel Vals exprimait
clairement que «Ce qui marche doit être maintenu, ce qui ne marche pas doit
être réétudié ou abandonné»,
Pourquoi ne pas faire marche arrière vis-à-vis de
cette réforme, ou, tout au moins, laisser un moratoire ou le libre-choix, comme
certains maires l’ont demandé ?
(Rappelons au passage qu’en
2008, X. Darcos, lui, avait laissé le
libre choix aux maires d’appliquer la « semaine de 4 jours » ou pas)
Aujourd’hui encore, il n’est pas trop tard pour changer de
cap et faire preuve d’écoute et de clairvoyance.
Mais l’action de la ministre vis-à-vis de cette réforme a
été tout autre…
D’ailleurs certains membres du ministère
l’affirment : « elle n’est là que pour faire de la comm’, […] elle
ne fera rien » alors que l’Education en France aurait tant
besoin…
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