mercredi 27 août 2014

Marseille peine à recruter des animateurs pour les activités périscolaires

Les annonces d'offre d'emploi pour trouver les 3500 personnes nécessaires fleurissent un peu partout dans la cité phocéenne.

Marseille ne sera pas prête à la rentrée pour assurer les nouvelles activités périscolaires voulues par les ministres successifs, Vincent Peillon puis Benoît Hamon. Principal problème de Marseille: le laps de temps très court pour les mettre en place et la pénurie d'animateurs. Jean-Claude Gaudin, le maire UMP de la Cité phocéenne, l'assure: il a été «ahuri» que son projet de soutien scolaire soit retoqué. Du coup, quand il a fallu changer son fusil d'épaule, les vacances d'été étaient déjà là et aujourd'hui, rien n'est prêt. Les fédérations d'éducation populaire qui assureront le nouveau temps des activités périscolaires, regroupées le vendredi après-midi, dans les deux tiers des écoles, comme la ville qui se chargera du dernier tiers, ont le plus grand mal à trouver les 3500 animateurs dont elles ont besoin.
Les annonces d'offre d'emploi fleurissent dans la presse locale, sur les bus, dans le métro et sur les réseaux sociaux. «On peine à recruter…», avoue Isabelle Dorey, déléguée départementale de la Ligue de l'enseignement des Bouches-du-Rhône qui a répondu à l'appel à projet de la mairie pour une trentaine d'écoles sur les 445 de Marseille. «Nous avons besoin de 250 à 300 personnes, mais il nous en manque encore un bon tiers.» Même problème pour...

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