mardi 1 juillet 2014

Rythmes scolaires: quel est le pourcentage respectif des maires réfractaires, résignés ou vraiment volontaires ?

Les maires un peu partout en France entament une  dernière semaine cruciale avant le départ en vacances scolaires. Certains sont déterminés à aller jusqu’au bout, huit communes du Haut Rhin sont poursuivies par la préfecture. Le maire de Saint-Médard en Forez Evelyne Flacher,  entame une grève de la faim à partir d’aujourd’hui (voir communiqué ci dessous).  Toutes attendent que le Conseil d’Etat statue sur le recours déposé par la municipalité de Janvry (Essonne) il y a 5 mois mais peu imaginent que ce verdict peut tomber rapidement.
Dans l’Académie Aix-Marseille,  si  l’on en croit le rectorat, une poignée, une dizaine, seraient encore en position frondeuse et  réfractaire. Les Conseils Départementaux de l’Education Nationale (CDEN), instance consultative, mais étape incontournable selon le décret du 7 mai, feront le point au cours de leur réunion, programmées cette semaine dans les quatre départements.
A l’image des villes de  Marseille et d’Aix, une des positions adoptées par les communes opposées est  de proposer au DASEN  un POTS pour la commodité de la mise en place et pour l’image politique, tout en faisant passer en conseil municipal une délibération affichant ouvertement l’hostilité. M.Didier  Lacroix, le secrétaire général du rectorat Aix-Marseille avait relayé le point du vue du droit lors d’une récente conférence de presse (1). Si une mairie n’ouvre pas les locaux le mercredi, même si le bâti est de sa compétence aux termes des lois de décentralisation, la préfecture peut saisir la justice administrative avec astreinte pour chaque jour de non-respect de la loi. Une autre forme de résistance serait de ne pas mettre à disposition du personnel ce jour-là. Il est probable que les CDEN (2 juillet dans les Bouches-du-Rhône) afficheront un score de propositions proche de 100% permettant dans la dialectique administrative d’affirmer que la réforme n’a pas été imposée….mais quel sera le degré profond d’amertume et de frustration et avec quel impact pédagogique et politique pour le futur  ? La rentrée et les semaines qui suivront donneront une indication.  La ville de Marseille tient conseil municipal aujourd’hui, le sujet de la réforme sera au cœur des débats.  Parmi les derniers bastions de résistance active, figurent les mairies des Pennes-Mirabeau et de Cabriès dont les élus étaient présents lors de la réunion publique tenue samedi en mairie des Pennes.
Un des points forts de l’argumentaire de Michel Amiel, qui exerce la profession de médecin, est qu’il accrédite la thèse de la fatigabilité engendrée par cette réforme, un axe...

Suite de l'article sur Provence Education.

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