samedi 31 mai 2014

SONDAGE gilets Jaunes


COMMUNIQUE DE PRESSE 

SONDAGE CSA DU MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE

SONDAGE DES GILETS JAUNES

            Le samedi 30 mai, un sondage CSA commandé par le ministère de l'Education Nationale réalisé par téléphone sur un panel de français âgés de plus de 18 ans, semble démontrer que 2 français sur 3 sont pour la réforme des rythmes scolaires !

Ce sondage ayant été mené auprès d'un panel de français, et non auprès des familles dont les enfants vivent la réforme, le collectif des Gilets Jaunes souhaite réagir à cette annonce et présente aujourd'hui son rapport sur un sondage menédepuis le mois de février 2014.

Pour que les réponses à ce sondage soient les plus neutres possible, et pour ne pas avoir uniquement les réponses de parents contre la réforme, nous avions sollicité l'aide de la FCPE, la PEEP ainsi que l'aide de mairies appliquant la réforme.
Il est à noter que nos demandes sont restées lettres mortes.


SONDAGE GILETS JAUNES


Présentation du sondage 
Regroupement de parents contre la réforme des rythmes scolaires.
Dans un soucis d'impartialité, nous avons élaboré ce questionnaire en février dernier à propos de cette réforme, afin d'en connaître l'impact réel sur la vie des familles et des enfants.
Contexte 
Lors de la mise en place par plusieurs communes de la réforme des rythmes scolaires de monsieur Peillon en septembre 2013, plusieurs parents et enseignants nous ont fait part de problèmes liés à l'application dans leur école.
Il est apparu par contre que plusieurs enquêtes et sondages effectués par d'autres instances spécifiaient que l'application se passait plutôt bien.
Dans ce contexte de désaccord, nous avons donc pris l'initiative de connaître, non pas l'avis des élus, comme les enquêtes du moment, mais l'avis des familles.
But
Six mois après la mise en application de la réforme, il nous semblait important de faire le point sur les changements apporté à l'école.
Public visé:
Parents de toute la France dont les enfants ont commencé leur année 2013/2014 avec les nouveaux rythmes.

Les réponses obtenues
Concernent 1070 enfants, dans 88 départements différents et 749 communes différentes.
Le constat est sans appel.

A la question concernant la réforme et son but : 

- de meilleures conditions d'apprentissage, car les rythmes journaliers correspondent mieux aux rythmes des enfants,
- une égalité d'accès à des activités sportives ou culturelles,
- un allégement de la journée,
Les parents répondent: NON le but n'est pas atteint à 91%

A la question, seriez-vous pour une autre organisation du temps scolaire ?
Les parents répondent oui à 87% 
- 47% sont pour un retour de la semaine de 4 jours comme en 2012/2013
- 40% sont pour une semaine de 4 jours avec moins de vacances pour conserver le même nombre de matinée.

A la question, avez-vous déjà envisagé de mettre votre enfant en école privée ?
La réponse est oui à 57%

A la question, l'avez-vous envisagé avant ou après la mise en place de la réforme ?
Les parents répondent: après à 87%

La totalité de notre rapport est disponible ici :

Marseille : rythmes scolaires "confus" pour des parents d'élèves

Face aux informations contradictoires qu'ils reçoivent de la part du rectorat et de la mairie au sujet des rythmes scolaires, des organisations de parents d'élèves marseillaises s'alarment vendredi de cette "situation confuse et délétère", dans une lettre ouverte au ministre de l'Education.

"D'un côté, la Ville communique aux conseils d'écoles une organisation n'appliquant pas la réforme à la rentrée (fin de classe 16H30 - mercredi non travaillé)", expliquent plusieurs organisations de parents d'élèves dans leur courrier adressé à Benoît Hamon.

"D'un autre, les services académiques communiquent aux enseignants la nouvelle organisation pour la rentrée correspondant à l'application de nouveaux horaires, conformes au projet présenté par la Ville en janvier dernier (fin de classe à 15H45 - mercredi travaillé)", poursuivent-elles.

"Comment imaginer que la rentrée de septembre 2014 puisse se passer dans les meilleures conditions", compte tenu de ces "éléments contradictoires"? s'interrogent-elles.

"La seule réponse qu'ils reçoivent aujourd'hui de la part de la Ville de Marseille réduit les difficultés de mise en application à des questions financières enrobées d'arguments...

Suite de l'article sur Maritima info : http://www.maritima.info/depeches/societe/marseille/30320/marseille-rythmes-scolaires-confus-pour-des-parents-d-eleves.html

vendredi 30 mai 2014

Rythmes Marseille: le SNUipp-FSU et le SDU-FSU travaillent de concert

Estimant que « Réforme des rythmes scolaires à Marseille, parents , enfants, enseignants et personnels municipaux pris en otage ! », le SDU 13 et le SNUipp13 donneront une conférence de presse commune avec témoignages le jeudi 5 Juin, à 11h30 Ecole Gillibert, 46 rue Gillibert 13005 Marseille.  Point commun:
«  A 5 semaines de la sortie des classes, les enseignants et personnels communaux ne savent toujours pas comment se déroulera la semaine scolaire à la rentrée, avec les conséquences professionnelles et personnelles que cela implique, et tout cela au détriment des enfants scolarisés et de leurs familles.  » (…)   Il est encore temps de mettre tout le monde autour d’une table (mairie, préfecture direction académique, représentants du personnel) pour la prise en compte de l’intérêt général. »
Les deux  syndicats  livrent une partie de leurs analyses dans des communiqués séparés publiés ci-dessous.
[...]
"Le syndicat SDU13 FSU exige la création d’emplois statutaires à temps plein et la titularisation des ASIC et des vacataires de l’animation. Malgré nos exigences nous sommes actuellement en sous effectifs. Cela irait en s’aggravant en appliquant les nouveaux rythmes scolaires. "

Lire l'intégralité de l'article sur Provence Education. 

jeudi 29 mai 2014

Conseil d'école et conseil municipal


Que faire en conseil ? (Ecole, mairie...)
La situation des maires face au décret Peillon est des plus délicates. 
Ils se retrouvent pris en otage par le gouvernement, coincés entre le marteau et l’enclume.

De plus le décret Hamon (assouplissement) propose de réunir les TAP sur une après midi. Pour en bénéficier, nos écoles doivent en conseil faire remonter les horaires "choisis" avant le 6 juin.

D’une part, même si ce n’est pas une loi, les élus doivent l’appliquer. 
D’ailleurs le choix des horaires scolaires n’est pas de leur compétence.
D’autre part ils ne peuvent laisser leurs administrés dans le désarroi en fermant les écoles à 15h45.

Ils ont cependant le droit et le devoir de s’exprimer et de se positionner contre cette réforme. C’est là la démocratie.

C’est un véritable « bras de fer » qui a lieu avec le ministre pour faire reculer le gouvernement.

Parmi les moyens à la disposition des maires pour gagner l’abrogation du décret Peillon, les Gilets Jaunes proposent de brandir l’arme DEMOCRATIQUE, en délibérant en Conseil Municipal,
- en disant qu’ils demandent le retrait des décrets (Peillon et proposition Hamon) qui mettent en place la réforme;
- en disant qu'ils sont dans l'incapacité de l'appliquer (concernant les TAP);
- en disant que si toutefois il devait y avoir 5 matinées, le seul assouplissement possible serait les TAP le mercredi matin.

Parmi les moyens à la disposition des conseils d'écoles pour gagner l’abrogation du décret Peillon, il s'agit de remonter des horaires mode "décret". 
Là, les emplois du temps proposés sont soumis au vote (parents délégués, mairie, enseignants, directeur). 
Il suffit donc :
- de voter CONTRE chacun des emplois du temps proposés (rappelons que le conseil d'école est obligatoire, le choix d'un emploi du temps proposé ne l'est pas !);
- de proposer un emploi du temps sur 4 jours; 
- éventuellement, à devoir choisir 5 matinées, proposer de réunir les TAP le mercredi matin !

Ces écoles ne seront ainsi pas comptabilisées dans les écoles ayant fait le CHOIX, ayant la volonté d'appliquer la réforme ! EXPRIMEZ VOUS !

Ces nombreuses délibérations (+ 4000 aujourd'hui) feront reculer le ministre !

Voilà, pour toute question... 06.12.99.58.92

C'est ensemble que nous y arriverons !

mercredi 28 mai 2014

Conseil municipal : Les rythmes scolaires à Marseille « No pasaran »

Le maire UMP de Marseille a fait voter, ce lundi 28 mars, lors de la séance du conseil municipal un moratoire pour la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. De fait, le décret porté par Vincent Peillon puis revisité par Benoît Hamon, pourrait, pour quelque temps, passer à la trappe. 
« Le gouvernement a fait un pas, il faut qu’il en fasse plus », indiquera Jean-Claude Gaudin. Et de part et d’autre de l’hémicycle d’aucun ne votera contre ce moratoire. Le PS refusera de participer au vote, le Front de gauche et EELV s’abstiendront et la majorité aura, une fois n’est pas coutume, le vote du FN.
Il en est qui aurait souhaité que ce débat n’ait pas lieu. En effet, Stéphane Mari président du groupe socialiste demandera au maire de retirer ce rapport. Ce dernier refusera, précisant : « Nous avons pris beaucoup de soin pour l’écrire ».

« Dans la pratique, il était impossible de mettre cette réforme en place dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité »

Parole est donnée à Danielle Casanova, l’adjointe aux écoles. Elle réitéra les craintes soulevées autour de ce décret : « Dans la pratique, il était impossible de mettre cette réforme en place dans de bonnes conditions de qualité et de sécurité ». Insistant que pour 45 minutes « de rollers ou de scoubidou », il fallait recruter 3 500 animateurs possédant le Bafa et prévoir 3 500 locaux pour ces activés. Expliquant que la majorité des enseignants « refusait que les activités dérangent leur classe ». Ajoutant le repas supplémentaire du mercredi qu’« il fallait organiser pour quelques dizaines de milliers d’enfants  ». Et tout cela pour un montant de « 23 à 27M€ » alors que dans le même temps, indique-t-elle : « l’État diminue la dotation générale de fonctionnement de 8M€ ».

« Un doublement des crédits afin que du soutien scolaire soit proposé aux enfants en difficultés »

Et de revenir sur ce que le maire nomme « les soldes de Benoît Hamon ». « Les assouplissements, présentés ces derniers jours, qui proposent de réunir toutes les activités en une seule demi-journée, sont à contresens de l’esprit de cette réforme qui était d’alléger la journée de l’enfant  », juge-t-elle. Rappelant : « Nous avons été élus par...

Suite de l'article sur Destimed : http://destimed.fr/Conseil-municipal-Les-rythmes

MARIGNANE : Un conseil municipal extraordinaire pour les rythmes scolaires va avoir lieu

Les 16 délibérations à l'ordre du jour du conseil de lundi ont été votées en moins de 30 minutes.

Vingt-neuf minutes très exactement, c'est ce qu'il aura fallu aux élus présents lundi en salle du conseil pour voter les seize délibérations inscrites à l'ordre du jour.
[...]

C'est en fin de conseil municipal que le maire l'a annoncé. Un conseil municipal extraordinaire devrait avoir lieu en début de semaine prochaine afin de débattre de ce sujet très important.
"Je m'oppose fermement à cette mise en place des rythmes scolaires dans les écoles, c'est pour ça que je vais convoquer un conseil municipal extraordinaire la semaine prochaine au cours duquel je vais faire voter une délibération pour s'opposer à cette application dès la rentrée prochaine", témoigne Eric Le Dissès. Un référendum, lancé par la ville, est actuellement en cours auprès des parents d'élèves. "Ils ont le choix entre deux propositions, ils doivent savoir que ce n'est qu'un plan B qui n'interviendrait que si l'État imposait à la commune cette mise en place des rythmes scolaires. Mon choix prioritaire reste, bien évidemment, le refus pur et simple de cette réforme dans l'état actuel où elle nous est présentée". Et le maire de conclure que deux communes, Marseille et les Pennes-Mirabeau, sont dans la même démarche, c'est-à-dire le refus de cette réforme.

Lire l'article dans son intégralité sur la Provence.

Marseille : la prochaine rentrée scolaire sous tension


La Ville et l'État s'affrontent sur la question des rythmes scolaires. Familles et écoles restent du coup dans le flou.

Deux sujets reviennent dans toutes les conversations de parents : "Et alors, t'as une place à l'école pour la rentrée ?" ainsi que "À quelle heure finira la classe en septembre ?" A quelques semaines de la fin de l'année scolaire, des centaines de familles sont encore en attente d'une affectation. Casse-tête supplémentaire, le bras de fer auquel se livrent la Ville et le gouvernement sur la question des rythmes scolaires place la communauté éducative et les parents "entre le marteau et l'enclume", déplorent associations et syndicats. Si l'inspection académique maintient que le mercredi matin sera travaillé et les cours finis à 15 h 45, la Ville rétorque qu'il n'en sera rien. Et jure qu'elle est prête à "aller jusqu'au Conseil d'État" pour faire entendre sa voix. À quelques jours de la remise par les communes de leur projet aux directeurs d'académie, le flou demeure.

Fin des cours à quelle heure ?

Après avoir soumis en février au comité départemental de l'Education nationale une fin des cours à 15 h 45, la Ville a rétropédalé et suggère désormais... 16 h 30. Les écoliers travailleraient, comme c'est le cas aujourd'hui, les lundis, mardis, jeudis et vendredis jusqu'à 16 h 30 ; le mercredi restant "chômé". L'adjointe rappelle l'argument maintes fois exposé : "Financièrement, le mercredi travaillé c'était intenable". L'audit qu'elle avait commandé, et dont elle vient d'avoir les conclusions "le confirme""Quant aux clubs, aux centres aérés, si on leur enlève le mercredi matin, ce sera la catastrophe. Le Smuc m'a dit qu'il en déposait le bilan !", soutient Danielle Casanova. Le recteur d'académie vient toutefois par un communiqué....

Rythmes scolaires : "C'est au préfet de veiller au respect de la loi"

Alors que le maire Jean-Claude Gaudin réaffirme son opposition à la réforme des rythmes scolaires, Michel Vincent, représentant des parents d'élèves au conseil supérieur de l'éducation, estime qu'il s'agit d'un positionnement politique qui ne pourra être suivi d'effet.

Pour les 73 000 élèves marseillais, la rentrée scolaire de septembre prochain ressemble à un grand saut dans l'inconnu. Vendredi dernier, le sénateur maire Jean-Claude Gaudin et ses adjoints ont rencontré le Préfet Michel Cadot et le recteur d'académie Ali Saïb. Le but était de trouver une porte de sortie après le moratoire décrété unilatéralement par le maire qui refuse de mettre en place la réforme des rythmes scolaires. Or, dans un communiqué envoyé après ce rendez-vous, le maire a réaffirmé son refus en maintenant sa volonté d'instaurer un soutien scolaire après 16 h 30. Il évoque en premier lieu le coût pour la commune d'une telle réforme. Mais une exception marseillaise est-elle possible et avec quelles conséquences ? Administrateur national de la Fédération des conseils des parents d'élèves (FCPE), président de la commission Lycées du Ceser (conseil économique, social et environnemental régional), Michel Vincent dénonce une posture politique sans consistance.
Marsactu : La loi permet-elle à certaines communes de rester à quatre jours de classe, comme semble le souhaiter Jean-Claude Gaudin ? 
Michel Vincent : 
Cela n'est absolument pas possible, dans le cadre du minimum de demi-journées imposé par la loi, c'est-à-dire neuf demi-journées et cinq matinées obligatoires. Là où les communes peuvent ...

NB : Les propos de Michel Vincent, administrateur FCPE en national, sont loin d'être neutres et objectifs.

1) En effet, si un maire n'applique pas la réforme et n'ouvre pas son école le mercredi matin (ou samedi), le préfet pourra saisir le tribunal pour l'y obliger !
Le juge statuera alors sur la situation mais n'oublions pas que les maires ont à leur disposition de nombreux arguments de défense sur le fond du décret. 
La démarche pourrait en effet se dérouler comme suit : le maire prend un arrêté, attaqué par le préfet, mais la défense présentée par le maire met en avant l’illégalité du décret que l’élu refuse d’appliquer...

2) Mr Vincent parle d'une dérogation accordée à la ville de Lyon... alors qu'il s'agit simplement des assouplissements proposés par le ministre Hamon dans son décret.

3) Malheureusement dans les communes où la réforme a déjà été mise en place, cela ne se passe pas aussi bien que Mr Vincent l'affirme. il n'y a qu'à regarder les derniers sondages et les nombreux incidents : pas plus tard que la semaine dernière ( environ 23 mai), à Paris, 11 élèves se sont retrouvés dans la rue, livrés à eux même alors qu'ils devaient être à l'école en TAP, aux dépends de la volonté des parents ils ont pris le métro et sont aller jouer ailleurs...
ATTENTION AUX CHIFFRES !!!  Les 140€ apportés par l'Etat sont soumis à conditions !
La réforme coûte en moyenne 150€ par enfant. Bien plus dans les communes en difficultés !
L'Etat apporte 50€.
L'Etat apporte 40€ de plus pour les communes classées en difficultés (et qui ont besoin de plus de 150€ par enfant...)
Puis la CAF apporte 54€ sous conditions (de trouver un certain nombre d'animateurs qualifiés, de faire participer les parents, etc...)
Donc affirmer qu'il ne reste que 10€ à trouver par les mairies est loin d'être la réalité... surtout avec la baisse de dotation globale de fonctionnement...

4) Les inégalités territoriales soulevées par la FCPE 13 n'ont rien à voir avec les propos de Mr Gaudin ! 
Les inégalités ne résultent pas de l'application ou de la non-application de la réforme ! Mais seulement de sa mise en place qui NE PEUT PAS être égalitaire de partout et varie d'une commune à l'autre car il s'agit en fait d'un transfert de compétences de l'Etat vers les communes !

5) En effet organiser un soutien scolaire n'entre pas dans le cadre de la réforme. 
Mr Vincent rappelle également que le but de la réforme est d'augmenter le temps de repos de l'enfant et en ce sens c'est plutôt un échec...
Déjà dans beaucoup de PEDT les journées sont toujours aussi longues, les parents se plaignent de voir leurs enfants plus fatigués qu'avant...

Rythmes scolaires: Marseille entretient le suspens jusqu’au 6 juin

Le bras de fer entre mairie et État plonge les acteurs du monde éducatif dans le néant.

Plus le temps passe et plus la rentrée scolaire s’annonce compliquée à Marseille, où le maire UMP, Jean-Claude Gaudin persiste dans son refus d’appliquer la réforme des rythmes scolaires.
Comme nous l’avions indiqué dans notre édition du 21 mai dernier, Jean-Claude Gaudin est allé en personne (vendredi dernier) présenter son projet alternatif de « soutien scolaire  » devant le préfet de région. Une fois de plus l’édile tente de sortir du cadre de la réforme arguant des innombrables problèmes que cela engendrerait sur la ville. Au premier rang desquels figure le coût financier avec un budget évalué à 27 millions d’euros.
Après l’échec du moratoire, Jean-Claude Gaudin a engagé un bras de fer avec l’Etat...

mardi 27 mai 2014

Rythmes Scolaires Marseille : « De qui se moque-t- on ? » (collectif de parents)

Selon un collectif de parents, « la ville a diffusé hier un communiqué dans les écoles de Marseille pour informer de la mise en oeuvre de son projet éducatif pour Marseille à la rentrée 2014. ».  « De qui   se moque-t- on ?« commente ce groupe.  Argumentaire:  « la ville met en place de façon unilatérale un projet qui ne tient pas la route . En effet, A CE JOUR , ce projet n’a été validé par personne, ni l’inspection académique, ni les enseignants, ni les parents…"

La Ville de Marseille communique à tout le monde un projet sans même qu’il soit réalisable A CE JOUR. Le décrêt sur les rythmes scolaires impose toujours à TOUTES les communes de se mettre en ordre de marche pour la rentrée 2014 selon les modalités prévues.  Ils ont décidé de mener un combat politique contre le gouvernement et contre la réforme des rythmes mais à quel prix ?

Nos enfants en sont-ils réduits à cela? ....

Suite de l'article sur Provence Education.

Rythmes Scolaires: le recteur A.Saïb attend jusqu’au 6 juin « pour la présentation de l’éventuel projet expérimental de la mairie de Marseille »

Le bras-de-fer se poursuit entre les administrations déconcentrées et la mairie de Marseille sur la question des rythmes. La rencontre vendredi entre le préfet de Région, le recteur d’Académie, la préfete à l’égalité des chances, le DASEN des Bouches-du-Rhône et le maire Jean-Claude Gaudin accompagné de  son  équipe n’a débouché sur aucune accord, chaque composante campant sur ses positions. La mairie a diffusé un texte à ce propos (cf ci-dessous)
Pour sa part, le recteur Ali Saïb a émis un communiqué aujourd’hui, à 14h30;  rappelant  les horaires qui avaient été fixés avant la tenue du précédent Conseil Départemental de l’Education Nationale lequel le 12 février a  validé le Projet d’Organisation du Temps Scolaire (POTS). La présentation et  la chronologie des événements diffèrent. Le communiqué du Rectorat  attribue l’initiative de ces horaires  à la mairie de Marseille et ce à deux reprises dans le texte.   » Sur proposition du maire …. »
Une présentation des faits totalement niée par la mairie pour qui il n’y a jamais eu de POTS officiel de déposé.  Une lettre signée du maire  avait été envoyée à la DASEN expliquant, selon Mme Casanaova, élue aux écoles que   »la grille horaire (NDLR parmi les quatre présentées par le DASEN de l’époque M.JL Bénéfice) comportant 45 minutes de péri scolaire par jour  serait acceptée si certaines conditions étaient respectées dont la pérennisation de l’aide de l’Etat ».
Le Rectorat « ouvre peut-être une porte » s’interroge Mme Casanova à la lecture de la phrase du communiqué de M.Saïb:   »Le maire a jusqu’au 6 juin pour présenter au recteur son éventuel projet expérimental« .
Les divergences techniques restent pour l’instant insurmontables. Elles portent sur le mercredi (école pour le recteur et libre pour la mairie)  et  la fin du temps scolaire quotidien,  le décret parlant de....

La suite de l'article sur Provence Education.

lundi 26 mai 2014

24 mai @ PARIS - Jardin des Tuileries !

24 mai @ PARIS - Jardin des Tuileries !




Samedi 24 mai - Jardin des tuileries
Laora (St Rémy) + Amandine par la pensée et la solidarité (St Zacharie)
Julie (St Rémy) - Chantal (La Farlède) - Carine + Nathalie par la pensée et la solidarité (Les Pennes
Sébastien (Toulon) - Laurence (Entrecasteaux
@ PARIS pour un moment inoubliable !
Made in GILETS JAUNES bien sûr !

LES GILETS JAUNES DU SUD sont là !!(Marnes la Vallée 10H) 

BONJOUR, Honneur à Jules Ferry !


CARINE, FCPE 13 dépose la gerbe de fleurs ! Les Elus sont là !

BRAVO au discours et à la présence des Elus !

COUCOU Julie !





MERCI Christian Schoettl, Merci tous les maires présents !

Violette, tu es ... comment dire... magnifique !

Le 13/83 est là ! Bravo vous !





Les Gilets jaunes (13-83-33-75-77-78- 91-92-93-94-95 et d'autres) étaient à Paris, Jardin des tuileries pour déposer une gerbe de fleurs devant la statue de Jules Ferry ce samedi 24 mai à midi !
MERCI A TOUS

COMBAT DU COEUR !

dimanche 25 mai 2014

Du soutien scolaire à la place de la réforme dans les écoles ?


Opposé à la réforme des rythmes scolaires, le maire de Marseille propose un plan alternatif basé sur du soutien scolaire. Une fausse bonne idée, selon le syndicat Snuipp-FSU.

La mairie persiste et signe. Farouchement opposé à la réforme des rythmes scolairesproposée par le gouvernement socialiste, l’UMP Jean-Claude Gaudin a rencontré vendredi en préfecture le recteur de l’académie d’Aix-Marseille. Une réunion organisée non pas pour trouver un aménagement dans la seconde ville de France, mais pour proposer une solution alternative.
En lieu et place des plages horaires dédiées aux activités extrascolaires (une demi-journée dans les écoles dans le cadre de la nouvelle loi), le maire de Marseille souhaite "la mise en place d’un projet de soutien scolaire visant à accompagner la réussite des élèves et pouvant s'inscrire dans les plages horaires existantes".
"On est loin de l’esprit de la réforme"
Même s’il ne détaille pas pour le moment ce plan alternatif, le maire...

Européennes : « Un tremblement de terre » pour Jean-Noël Guérini (ex PS, Président du Conseil Général du 13)

Selon Jean-Noël Guérini : « Il est urgent aussi d’en finir avec les allers-retours incompréhensibles sur la réorganisation territoriale ou sur les rythmes scolaires, où les communes ne peuvent venir compenser le désengagement de l’État.
Il est nécessaire enfin que l’Europe ne soit plus seulement...


Intégralité de l'article sur Destimed

STOP à la désinformation ! ACTION le 24 mai - PARIS


 
HALTE A LA DESINFORMATION !
Voici la REALITE !

(Hier on ne croyait pas qu’une minorité obtiendrait : la démission d’un ministre de l’Education, la réécriture d’un décret, la mobilisation de 3000 communes, de communautés de communes et d’un Conseil Général (Loir-Et-Cher)…)

-       Augmentation de la fatigue des enfants due au non-respect de leur rythme biologique (scientifiquement prouvé par Claire Leconte – chronobiologiste – entre autre)
-       Exclusion des enfants handicapés de l’école pendant les TAP (temps d’activités péri-éducatives)
-       Arrêt des activités extrascolaires du mercredi matin, voire arrêt définitif pour les enfants qui participent à des activités sportives et culturelles, au profit d’heures supplémentaires de garderie. D’où la fermeture de certaines associations ou clubs, d’où licenciements.
-       Enfants mis en insécurité en raison du nouveaux taux d’encadrement et du manque de qualification des encadrants.
-       Hausse des impôts locaux de 5 à 12% pour tout le monde.
-       Baisse du pouvoir d’achat des familles en raison des heures de garde supplémentaires (assistante maternelle ou périscolaire)
-       Précarisation des emplois d’animateurs.
-       Augmentation des charges de la commune à cause de l’ouverture une demi-journée de plus de l’école (chauffage, nettoyage…)
-       Accroissement des inégalités entre familles, communes et régions.
-       Fuite de certains élèves vers les écoles privées ou vers les communes qui auront mis en place les meilleurs TAP, d’oùfermetures de classes à prévoir.

Aujourd’hui, pas moins de 3000 communes s’opposent à la réforme aux côtés des parents, ATSEM, enseignants, communautés de communes et même un Conseil Général.
Le nouveau décret qu’a publié Benoît Hamon à l’encontre du vote du Conseil Supérieur de l’Education, se veut assouplissant pour aider les communes à mettre en place la réforme des rythmes scolaires qu’il nomme « expérimentation ».
Depuis la rentrée 2013, cette réforme est appliquée dans certaines communes et s’avère être un fiasco dans 80% des cas.

NOS ENFANTS NE SONT PAS DES  COBAYES !
Rejoignez les Gilets Jaunes ! 
www.giletsjaunes.org
Collectif APOLITIQUE de parents, enseignants, ATSEM… grands-parents, assistantes maternelles et bien d’autres !