Ø
Une réforme qui n’est pas gratuite
La réforme est présentée comme un dispositif proposant des
activités gratuites pour tous. Il s’agit d’un leurre. En effet, la collectivité
doit financer l’application de la réforme. Et bien que des aides soient
proposées, le reste à charge est encore très important et oblige les communes à
choisir entre augmenter les impôts locaux ou faire payer les activités aux
familles.
La première solution touche de plein fouet le pouvoir
d’achat de la population et augmente les inégalités entre communes.
La deuxième creuse les inégalités sociales en remettant en
cause le principe de gratuité de l’Ecole. Elle ajoute de nouvelles charges aux
familles qui devront peut être renoncer à inscrire leurs enfants à d’autres
activités auxquelles ils avaient l’habitude de participer.
Ø Des élus pris en étaux.
De nombreux élus se sont déjà ouverts à ce sujet et refusent
de faire supporter le poids de ces dépenses aux ménages.
En effet, le financement de cette réforme est le principal
point de difficulté exposé par les maires dans sa mise en place, rejoint par la
difficulté à trouver des personnels encadrants de qualité pour les TAP et
l’organisation des emplois du temps (gestion des transports, des cantines, des
locaux, etc..).
L’Etat s’est engagé à débloquer un fond d’amorçage de 50 à
90€ par enfant.
La CNAF peut compléter cet apport mais les modalités de
demande d’aide restent très complexes et difficiles.
Malgré tout, le coût réel de cette réforme, de 150 à 500€
par enfant selon les sources, à laquelle s’ajoute la baisse de la Dotation
Globale de Fonctionnement accordée aux maires, remettent en question
l’équilibre budgétaire des communes dans un contexte économique déjà fragile.
D’autant plus que l’Etat ne s’est engagé à soutenir les communes que jusqu’en
2015 ! Et après ?
De toutes manières, que ce soit l’Etat, la CNAF ou les
mairies qui financent cette réforme des rythmes scolaires, dans tous les cas
c’est le contribuable qui paye ! NOUS !
A VOIR :
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