Les députés UMP Guy Teissier et Dominique Tian au coude à coude avec Michel Amiel, vice-président de gauche du Conseil général des Bouches-du-Rhône, manifestant contre une décision du gouvernement, voilà une image inédite en pleine campagne des municipales. C’est pourtant ce qu’on a vu, dimanche matin, sous l’ombrière du Vieux Port où les « gilets jaunes » mobilisaient comme un peu partout en France contre la réforme des rythmes scolaires. « Elle aboutit à une désorganisation majeure du fonctionnement de l’école publique », dit Céline, l’enseignante varoise et mère de famille qui mène la fronde dans le sud-est. L’abrogation du décret du 24 janvier 2013 est réclamée. « Il ne va pas dans l’intérêt des enfants ni de l’école de la République. »
On n’a pas fini d’entendre parler des « gilets jaunes ». Partie de la petite commune de Janvry (600 habitants), dans l’Essonne, dont le maire discute la légalité de la réforme devant le Conseil d’Etat, la contestation du « décret Peillon » gagne tout le pays. Les grandes villes, Marseille, comme les communes plus petites, Eguilles ou Saint-Zacharie, dont les élus étaient dimanche au premier rang de la manifestation. Si nous n’étions pas...
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